Et la petite souris ?

Dimanche dernier, j'ai découvert avec horreur dans ma cavité buccale l'existence d'une dent ébréchée. Sans mentir, cette découverte a gâché ma soirée (et ma nuit) (et les jours qui suivent). Alors que je cherchais (vainement) consolation auprès de ma génitrice, celle-ci m'a dit que j'avais dû mordre quelque chose (?) de très dur. J'ai aussitôt pensé à une noix, or je ne mange pas de noix et il ne me viendrait JAMAIS à l'esprit de décapsuler celle du voisin avec mes dents dans ma grande bonté d'âme par exemple... Et puis LE FLASH. Ma chute, à Troyes. Oh ! Je ne m'en suis pas vantée (mais qui se vante de toujours se ramasser sur le bitume ?), je me suis emmêlée dans mes strings d'orteils en franchissant à pied un dos d'âne troué en son centre et je me suis lancée à corps perdu dans un espèce de roule-ta-boule non sans entendre ma soeur hurler "Mais arrête-toi il y a une voituuuuuuuuure ". Le problème quand tu roules et que tu es en mode boule, c'est que tu roules tu roules et tu roules et plus rien ne semble vouloir t'arrêter... Je me suis relevée relativement rapidement, plus par honte "Quelle horreur je viens de m'étaler sur le bitume devant des milliers de gens" (même si pas UN ne fait genre "Ne bougez pas Madame je vais vous aider à vous relever...") que par l'angoisse de me retrouver encastrée en sus dans un pare-choc. J'avais mal aux fesses, je me rappelle m'être claquée la machoire dans le choc, je tenais debout une fois relevée et c'était l'essentiel, je suis partie sans signer d'autographe... Chaque chose en son temps hin hin.

Donc, je me suis claquée la machoire. Quelques heures plus tard, je me rappelle encore du bruit de mes dents qui s'entrechoquent.

Quelques heures plus tard, je découvre que j'ai une dent ébréchée. Et que je dois appeler le dentiste. Qui me dit de venir. JEUDI. Ce jeudi. J'ai peur.

La petite souris se déplace-t'elle pour une dent ébréchée ?

Hormis cela, tout va bien. Je suis en week-end prolongé depuis mercredi soir (je me prépare pour les congés d'été do you remember ?). Je vaque à mes occupations (apéro(s), cinéma et farniente). Je regarde pousser mes tomates, sur ma terrasse : elles ne manquent pas d'eau, c'est certain. Par contre, le soleil...

Je suis en pleine disette littéraire : le 1er juillet, j'ai ouvert un livre - Play de Franck Parisot - dont j'ai lu quelques pages et que j'ai délaissé, non par manque d'attrait mais plutôt en fonction d'un planning personnel relativement chargé. Et puis ce matin, j'ai regardé une bande-annonce par hasard - Si je reste - alors que je cherchais la bande-annonce de Transcendance (au programme cinématographique de cet après-midi) et j'ai eu envie de lire le livre, livre qui figure dans ma pile de livres à lire depuis un bail, bien évidemment. Je voulais le mettre sur mon Kobo, mais si d'ordinaire j'ai le Kobo sans le câble, étrangement voilà que pour la première fois de ma vie j'ai le câble mais... Plus le Kobo. Hormis invoquer ce cher Saint Antoine de Padoue...

Je commence également à préparer un petit sac de livres papier à emmener avec moi sur la plage (vivement le 10 août), j'en reparle bientôt.

Et puis je l'évoquais en mai, j'avais alors la pédale qui me démangeait. Aujourd'hui le sujet devient un peu plus concret et sans vouloir me transformer en écologiste convaincue je vais vraiment devoir me déplacer autrement qu'au volant du Bolide pour me rendre à mon bureau dès le 1er septembre. Si tu as des conseils dans le choix d'un vélo de ville, je suis preneuse. Si tu as des conseils dans la manière de se déplacer à vélo en ville, je suis preneuse aussi... Oh ! Il va me falloir un poncho, aussi.

Des bises !