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Le blog de La Peste

Le blog de La Peste

Je suis une chieuse, une râleuse, une teigne, une hypochiantedriaque, une pas-gentille, une emmerdeuse emmerdante, une castratrice et/ou ovairatrice, une névrosée dépressive et pas rigolote, une garce et en plus j'aime pas les gens. Je n'ai absolument rien à raconter, mais j'adore ne rien raconter, justement. C'est l'extase totale. C'est un truc de filles que même les garçons peuvent comprendre.


« Non mais tu m’as prise pour un agent de la RATP ou quoi ? ».

Publié par Le Blog de la Peste sur 26 Mars 2014, 19:09pm

Catégories : #Chieuseries - pesteries & râleries

Paris, c’est un peu un autre monde. Je ne me sens jamais autant provinciale que lorsque je monte sur la Capitale. Je suis toujours effarée de voir les gens courir dans le Métro, je le suis d’autant plus quand gagnée par le mouvement, je cours aussi parce que mon Métro est à quai et que flûte je risque de le louper ! Alors que je ne suis jamais en retard, je préfère même prendre une avance certaine dans mes déplacements, quitte à prendre le train de 5 heures plutôt que 6 heures (mais quand même, ça picote un peu les yeux !). Lundi, il m’est arrivé quelque chose qui ne m’était encore jamais arrivé : plantée devant le panneau du Métro 13, je ne trouvais pas l’arrêt Varenne. Déjà, PLUS JAMAIS je ne passerai par la Gare Saint-Lazare, cette gare n’est sympathique que sur un plateau de Monopoly quand tu viens de toucher 20 000 € en évitant la case prison (et encore). Je n’ai jamais vu autant de monde en mouvement, courir, se bousculer, se précipiter sur les quais et… Il y a même des agents de sécurité qui stationnent devant les portes du Métro pour éviter que les gens ne s’entassent un peu trop dans le Métro (…). Donc, pas d’arrêt Varenne sur le plan et je commence à paniquer (un peu), me voyant déjà repartir vers la gare de Lyon pour chercher le Métro 12 (j’avais repéré que l’arrêt Solférino était plutôt proche de Varenne). J’entre dans la première boutique que je trouve, je dis bonjour et je montre mon fidèle plan, inquiète de ne pas trouver sur les panneaux l’arrêt où je dois me rendre. Sympathique, la vendeuse hurle « Non mais tu m’as prise pour un agent de la RATP ou quoi ? ». Je suis restée coite, je veux dire, ne sachant pas, en réalité, à quoi ressemble un agent de la RATP. Comme elle continuait d’hurler, qu’elle ne faisait que travailler-travailler-travailler, que sa vie se résumait à se lever le matin, prendre le Métro pour venir travailler ici puis reprendre le Métro pour retourner chez elle, je me suis platement excusée de l’avoir mise dans un état pareil, ce n’était nullement mon intention. Du coup je suis partie sans épiloguer davantage et un étage plus haut, alors que je cherchais un agent de la RATP (mais ne sachant pas à quoi il pouvait bien ressembler, ce n’était pas si facile…) je suis tombée sur un autre panneau du Métro 13 et là j’ai compris, en regardant le plan, que c’était un piège que je venais pour autant de déjouer avec brio : celui-là de Métro il se sépare en 3 destinations différentes (d’ordinaire c’est 2) (quelle complexité, quand même…). Voilà. C’est tout, rien de plus, rien de moins, je me suis sortie de cette mésaventure l’air de rien, un peu plus compétente dans l’utilisation du Métro mais d’autant plus persuadée que non, la vie parisienne, ce n’est juste pas pour moi, quand bien même je n’ai nullement l’intention de quitter ma jolie province.

Et aussitôt de retour dans ma province, j'ai craqué (compensation affective ?), j'ai commandé le dernier Valentin Musso.

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