J'ai la pédale qui me démange !

Coucou,

Voilà, ça fait déjà des mois que ça me trotte, là, dans un recoin de mon esprit, non pas que je sois devenue écolo convaincue (encore moins sportive bien que je me sois mise très récemment - 5 jours - à la course à pieds), même si je ne jette JAMAIS un papier par terre parce que le monde dans lequel j'évolue n'est pas une poubelle (je suis philosophe) : j'ai la pédale qui me démange. J'ai envie de rouler à vélo. Sauf que je n'ai pas de vélo. Enfin si, j'ai un VTT mais pour la ville, c'est mieux un vélo de ville avec un joli panier devant, je crois. Après, j'ai de sérieux doutes sur le port d'un casque, ça me chagrine pour mon brushing (oui je sais la sécurité avant tout). Quand je vivais dans mon autre appartement, je ne pouvais pas pratiquer le vélo, il fallait descendre à la cave, une cave horrible, sombre et glauque et moi je suis tout sauf courageuse dans l'obscurité. Et si jamais j'avais eu l'idée de mettre mon vélo dans le couloir, impossible : il ne rentrait pas dans l'ascenseur (et pour avoir porté mon fauteuil Chesterfield sur le dos jusqu'au 7ème lorsque je l'ai eu, c'est une aventure que je ne souhaite à personne) (il n'était pas question que je descende à la cave entreposer le Chesterfield en attendant une âme charitable pour le monter....). Mais dans la résidence toute neuve où je vis, le local à vélo est juste à côté de la porte d'entrée et il y a une jolie lumière toute belle qui éclaire bien. Ce n'est donc plus un argument....

La photo est en illustration de ce joli billet.

NdlB : j'ai écrit ce billet voilà déjà quelques temps (début avril), je n'ai pas trouvé le bon moment pour le publier (d'un autre côté qu'est-ce que le bon moment ?). Cet après-midi, j'ai couru pour la seconde fois et je suis presque rentrée en rampant tellement mon corps semblait ne plus vouloir me porter davantage. Ma fatigue étant également psychologique, je n'ai la force de rien ce soir (hormis végéter comprenons-nous bien), pas même d'écrire, alors peut-être que finalement il est là le bon moment pour ce billet. Je te laisse, je vais continuer de me questionner (un peu) et rêver sur ce magnifique vélo.