Oui, bon, voilà, comme je le disais fort à propos en titre de ce billet qui risque de se révéler palpitant, je suis une meurtrière : j'ai fauché un papillon de nuit en plein vol (c'est de sa faute aussi, quelle drôle d'idée d'être un papillon de nuit qui vole en plein jour n'est-ce pas ?). Cet événement va encore m'occasionner quelques séances de thérapie cognitive en concertation avec moi-même sur le divan, à me psychanaliser dans l'espoir vain d'éradiquer le mal qui est en moi (je lis trop de polars) (je siroterai un petit verre de Rosé bien frais pour passer le temps). J'achève à l'instant le premier livre de la trilogie Victoria Bergman (je n'ai point travaillé cet après-midi car figure-toi que je suis volontaire pour la permanence de ce vendredi) (non mais desfois, j'ai de drôles d'idées dans le domaine du volontariat....). Fascinant. J'hésite entre j'ai adoré et quel ennui. J'ai quand même failli vomir mon sandwich (bon appétit) mardi midi alors que je pratiquais cette activité que je vénère - PARDON Zermati - qui est de lire en mangeant et qu'un oignon coincé entre les dents j'ai commencé à mettre en image la phrase que je venais de lire, celle d'un corps couvert de tâches jaunes grouillantes - OH ! des asticots - et c'était au bord des lèvres, hein. Vraiment. Heureusement j'ai su me reprendre à temps (j'ai surtout arrêté de lire quelques secondes le temps d'avaler) (OH MY GOD). Puis j'ai pris le train, en continuant à lire et en m'empiffrant de M&M'S et juré, j'arrête (de lire ?) (les M&M'S ?) (MAIS NON, DE PRENDRE LE TRAIN !!!). Je suis encore passée à la Fnac et j'ai acheté Trois de Sarah Lotz, parce que bon je n'ai plus rien à lire (si si si c'est vrai) et j'allais justement le commencer quand - Ô traitresse ennemie - le dernier Chattam - La patience du Diable - m'est tombé entre les mains. Or ce serait sacrilège de ne pas me plonger dans le dernier Chattam... Quel dommage de ne pouvoir le faire de suite mais la sportive qui sommeille en moi va se déhancher de la pédale à 18 heures 15 ce soir (je te dis pas, j'ai bientôt un corps de Déesse). Alors bon, voilà. Et même, je me dis que si je cessais simultanément les M&M'S tout en faisant du sport, je pourrais... Pédaler plus vite. Courir plus loin. Bref, je m'égare.
Vivement ce soir que je rentre et que je me blotisse sous la couette avec Max.