Ai-je balbutié très sérieusement hier, alors que j'étais positionnée tête en bas et jambes en l'air, échevelée, sur le siège de mon détestable dentiste, ce qui n'invite nullement à la réflexion pertinente et sereine tu peux me croire (...).
"Parce que d'après ce que vous me dites, je vais ATROCEMENT souffrir !".
Il venait de m'expliquer qu'il allait me limer-polir-rogner la dent ébréchée (tu sais, ce funeste accident de shopping à Troyes évoqué ici....) et pour finir l'enduire d'un espèce de produit dont j'ai oublié le nom dès qu'il l'a prononcé afin de la protéger quelques temps (et ensuite ?) (tout va bien se passer). J'ai fermé les yeux, sa fraise tournoyait déjà autour de moi, il a répété 3 fois "OUVREZ LA BOUCHE".
Je t'ai déjà expliqué combien je suis phobique du dentiste ?
J'ai senti les larmes couler sur mes grosses joues, j'ai toujours cette angoisse de me faire lacérer la langue parce que j'ai beau lui ordonner mentalement DE NE PAS FRETILLER ainsi à l'intérieur de ma cavité buccale dès lors que le dentiste y introduit ses instruments de torture, elle semble n'en faire qu'à sa tête. Enfin qu'à sa langue. Bref.
Voilà, ma dent ébréchée est limée, polie, rognée (c'est dans le désordre je crois) et je n'ai plus mal. Ce soir je suis en vacances. Pour 5 semaines (5 SEMAINES YOUHOU).
Et je t'ai déjà expliqué combien je suis phobique du gynécologue ? Il se trouve que j'ai rendez-vous aujourd'hui (JE VAIS MOURIR). Vivement ce soir.