Paris, c'est chouette mais à petites doses pour une provinciale telle que moi. Je suis donc partie mercredi après-midi. Dans le train, j'ai révisé. Arrivée à Paris, j'ai pris le Métro. La ligne 14. Puis la ligne 12. Je deviens une experte du Métro. J'ai même expliqué à une vieille dame où glisser son ticket de Métro pour ouvrir ces portes battantes que je trouve personnellement oppressantes. Trouver mon hôtel s'est avéré un peu plus complexe, à cause du GPS. Je n'ai pas vraiment fait attention qu'il était paramétré sur véhicule et non sur piéton, donc au lieu de mettre 12 minutes à pieds pour rejoindre l'hôtel comme indiqué par Mappy, j'ai mis une bonne cinquantaine de minutes. Je suis arrivée éreintée et en sueur. L'hôtel était très chic. Très masculin, aussi.
J'avais presque vue sur la Tour Effeil. La grande classe.
J'ai adoré le petit-déjeuner, le jeudi matin. Du pain frais, des croissants et du café, j'aime les bonheurs simples. La journée a été studieuse et intense. Un jour moi aussi, je parlerai comme mes collègues. Hyper calée dans mon domaine. Oui, un jour (mais ce serait chouette si ce n'était pas une question d'années, tout de même....). Le soir, j'ai réussi à échanger mon billet pour prendre le train une heure plus tôt. Un type m'a accosté pour me demander de l'argent pour manger (désolée je n'ai pas de coeur) et quand je lui ai répondu fermement "non" vu qu'il insistait.... J'ai apprécié son "c'est sûr que toi, t'as pas besoin de manger !". Je suis dodue, je sais. J'aime follement la vie parisienne. Surtout les Parisiens. Mais c'est toujours un immense bonheur que de revenir à mes montagnes. Même sous une pluie battante, dans un froid certain.