Et sinon, qu'avez-vous fait de votre dimanche ?

J'ai végété au lit, telle une âme en peine, passant du rire (= non, ce n'est pas à moi qu'une telle histoire arrive) aux larmes (= non, ce n'est pas à moi qu'une telle histoire arrive). Vers 15 heures, ne supportant plus ce corps à l'odeur pestilentielle qui était le mien, je me suis forcée à sortir du lit pour aller me doucher et passer des vêtements propres. J'ai beaucoup pensé (ça fait mal), beaucoup écrit (ça fait mal), pas lu (ça fait mal), reçu des courriels de lui (ça fait mal) qui m'étaient bien destinés (ça fait mal), il m'aime et ne peut vivre sans moi (ça fait mal) mais il a une nouvelle vocation (je me moque, pardon) - professeur de sexualité - donc (ça fait mal) et c'est juste quelqu'un en qui j'avais CONFIANCE (ça fait mal), qui m'a énormément apporté dans la vie, des joies comme des peines (ça fait mal) et puis voilà. Je suis fatiguée. C'est compliqué de s'interroger, de se demander si on a fauté (ça fait mal) ou pas d'ailleurs (ça fait mal), c'est compliqué aussi de se dire que c'est comme une sorte de deuil quand une histoire se termine (ça fait mal). Et puis voilà. Comme dirait mon Père, voilà que tu mélanges le bain et l'eau du bain (ou un truc du genre, je ne me rappelle plus....). Je m'angoisse toute seule. Mais comment je vais pouvoir faire de nouveau confiance ? Pourquoi moi ? Et puis j'ai envie de dire MERDE, FUCK, et que sais-je encore, parce que j'ai le nez rouge à force de m'être mouchée et les yeux bouffis (si avec ça j'ai pas perdu 14 kilos en une journée vu l'étendue de mes sécrétions perdues je n'y comprends plus rien). Bref. Faut que je pense à moi, une fois remise du premier choc. Cela va me prendre quelques jours (mois) (années).

La vie est belle, si si si (et je ne souhaite toujours aucun commentaire) (ce blog va reprendre une écriture sereine et légère dès ce matin, dans le billet suivant).