Hier soir, j'avais invité mes neveux à dîner chez Ronald. De retour chez moi, Dieu, dans sa grande mansuétude, a tenu à m'adresser un message : alors que je tentais de regagner mon appartement, le ventre plein (et plus que plein), il a jugé bon de flanquer l'ascenseur en panne et de me laisser gravir 7 étages à pieds, afin que je puisse réfléchir à ces kilos en trop que je porte quotidiennement et qui sont les miens. Merci. J'ai compris le message (enfin presque) (non mais si, quand même).
Comme je n'avais eu de cesse, toute la journée, de penser à ces bottes violettes, après avoir repris mon souffle, je me suis installée sur le canapé avec le PC sur les genoux et je me suis dit que là où il y avait de la gêne il n'y avait pas de plaisir et qu'à l'approche de la quarantaine il fallait vraiment que je respecte ce besoin de bottes violettes qui semble être le mien. J'ai donc mis les bottes dans mon panier, en m'interrogeant sur ce que je pourrais bien porter avec.
Comme j'ai envie de robe en ce moment c'était plutôt fastoche de répondre à ma question et j'ai eu deux coups de coeur : le premier pour une robe col claudine (mais je redoute un peu le col claudine sur moi)....
Le second pour une robe noire (qui me semble bleu marine sur la photo ci-dessous mais peu importe), toute simple.
En aparté, hier soir, dans ma boite aux lettres, j'avais un colis avec cette robe à l'intérieur, que j'avais commandé je ne sais plus quand et qui n'était pas disponible immédiatement. Une fois déballée, elle est MAGNIFIQUE (je pense qu'elle sera splendide avec les bottes violettes) même si il reste un détail d'importance avant de savoir si je la garde (ou pas) : il faut que je l'essaye. C'est prévu aujourd'hui.
Revenons à ces deux robes noires, pour lesquelles pour aller avec, même si je tenterai bien le collant couleur (mais pas avec les bottes violettes, il ne faut quand même pas abuser !) j'ai glissé dans mon panier un legging laqué. Je me suis dit que j'étais peut-être trop grosse pour porter un legging laqué, même si désormais je baisse mon jean sans défaire le bouton, la fermeture éclair et la ceinture (au dernier cran) (j'étais toute contente de montrer ce phénomène extraordinaire à mon Père hier) et puis je me suis sermonnée, il faut aussi vivre pour se plaire et ne pas s'enfermer dans le jugement à venir d'autrui. Je philosophe de bon matin, ce sera peut-être moins facile d'assumer cette brillante pensée le jour où peut-être je vais oser le legging laqué, mais j'avoue que parfois, je suis lasse de vivre dans l'attente apeurée du jugement des gens.
Et puis j'ai également glissé dans mon panier 3 ensembles de lingerie, un peu lassée par ma tendance ces derniers temps à ne jurer que par DIM (même si je reste une grande fidèle de cette marque). Le confort a parfois une limite : un manque indéniable d'érotisme et de sexy-attitude.
BREF. Cliquer un samedi soir, c'est mettre en péril l'équilibre de ton compte bancaire (bon je ne me suis pas ruinée non plus ça va) (mais quand même presque 200 € d'un clic), je suis maintenant comme une môme qui a hâte (très très hâte) de recevoir ses cadeaux.