Pèsterie(s) ordinaire(s) #64.

# Jeudi, j'avais une réunion sur Lyon. Lasse de me perdre au volant d'un véhicule, je me rends désormais sur Lyon en train : c'est pratique et surtout, cela me donne l'occasion de bouquiner et deux bonnes heures de lecture dans une journée, c'est un privilège que j'ai rarement le temps de m'accorder en semaine (oui, pleurons ensemble sur cette triste existence qui est mienne). Sauf que, sauf que ! C'est compter sans l'incivilité notoire des gens avec leur téléphone portable : entre les gens qui ne prennent pas la peine d'activer le mode vibreur de l'engin et polluent l'espace de sonneries diverses et variées, d'autres qui se pensent dans un salon en conversation privée et content leur existence par le détail (certains détails dont finalement tu te serais bien passée....), les gens qui ne comprennent pas que l'on ne puisse pas bénéficier d'un réseau au top dans le train et s'égosillent de longues minutes durant - ALLO ALLO ALLOOOOOOOOOO mais punaise je ne comprends pas ça ne passe pas ALLO ALLO ALLLLLLOOOOOOOO tu m'entends, je suis dans le train lààààààà - sans vouloir réaliser que sur les ondes cela fait un bail que l'autre n'est plus, les gens qui jouent - tic tic tic tac tac tac boum boum boum crasssshhhhh - à des jeux dont les sons répétitifs sont usants pour les nerfs.... Le plaisir de la lecture se trouve soudain bien illusoire.

# Alors forcément, après ce jeudi, sachant que je dois me rendre sur Paris ce jour, je me suis interrogée. Polar ou pas ? D'autant que le dernier Valentin Musso me fait de l'oeil et que je viens juste d'achever le dernier Peter James. Finalement, j'emporte ma tablette avec quelques séries dedans (Broadchurch et Agents of Shield) parce que si je peux lire, je peux aussi visionner des films et me couper des autres avec le son et ça, c'est limite orgasmique à certains moments...

# J'ai parfois un peu honte de moi, comme vendredi dernier alors que devant la porte de chez moi, en introduisant la clef dans la serrure, je me suis mise à pester en réalisant qu'elle ne fonctionnait plus. Puis j'ai réalisé que mes voisins avaient mis devant leur porte un tapis absolument horrible... Que la moquette de pallier avait été changée car il n'y avait plus de tâches.... Avant de comprendre que je n'étais juste pas au bon étage. J'ai piqué un fard, je suis retournée vers l'ascenseur en me disant que bon, quand même, ce n'était juste pas possible que je sois aussi.... Idiote ? J'ai appuyé sur l'étage 1 et quand j'ai relevé les yeux, j'ai vu le chiffre 3 s'afficher. 3 pour 3ème étage. Je ne sais toujours pas comment j'ai pu me tromper à ce point.

# Seulement une après-midi.... J'ai quitté mes chaussettes et j'ai savouré ces moments à marcher avec mes mocassins-mules (AH AH AH Mémé a sorti ses chaussures de vieille, a bêtement ricané El Chorizo) (la bave de crapaud.... Blablabla), c'était vendredi-après-midi. Et puis samedi matin, le choc thermique avec à peine 10 degrés dehors et Marcelle frustrée que je ne laisse pas comme ces derniers jours une des baies vitrées ouvertes, pour que Madame puisse aller et venir à sa guise...

# Alors bon, hier matin quand même, malgré le froid et la pluie, comme le bureau de vote n'est pas loin, je m'y suis rendue avec le Bolide (je n'ai pas de parapluie et le brushing du dimanche c'est sacré) et mes mocassins-mules, sans chaussette donc. Quelle drôle d'idée !

# Ce sera tout pour ce matin le réveil a sonné à 4 heures - OH MY GOD - et je l'entends encore qui résonne, pour un départ de chez moi à 4 heures 45, j'ai un train à prendre tôt (TROP tôt) et je sais déjà qu'un Grenoble - Paris - Grenoble dans la même journée, c'est l'horreur. VIVEMENT CE SOIR.