En ce moment, je suis fatiguée : un nouveau travail qui mobilise la totalité de mes neurones, des nuits trop courtes avec des insomnies fréquentes entre 1 heure et 3 heures du matin. Là, je te vois déjà froncer le sourcil « Mais quel est le rapport avec la sauce au yaourt ? ». Oui, justement, parlons-en de cette quête du slim (ce n’est pas juste l’appellation d’un jean) et de cette fameuse sauce au yaourt que je ne supporte plus ni de faire (le soir je suis la flemme incarnée) ni de consommer. Je sature. Alors bon, peut-être qu’il faut parfois savoir faire une pause (mais pas forcément une pause avec du chocolat) (enfin excepté lundi soir, je suis tombée dans la boite à tablettes…). Alors le plus dingue, très certainement, c'est que je ne mange plus de salade verte, parce que la sauce au yaourt glisse sur la feuille de salade et cela me déprime, c'est un peu comme si je machouillais de l'herbe de longues minutes durant sans rien ressentir. Et peut-être encore plus ubuesque, à cause de cette sauce au yaourt, je n’arrive pas à m’habiller le matin. J’essaye bien de préparer mes affaires de la veille pour le lendemain mais je suis en mode échec depuis le début de l’année scolaire. Evidemment, c’est une conséquence de plus de ma lassitude avérée de la sauce au yaourt, cette quête d’un certain chiffre entre mes 2 orteils pour laquelle je m’étais pourtant sermonnée et enjointe à davantage de clémence (mais comment dire…). Est-ce que ma vie doit se résumer à ça ? Ne suis-je qu’un chiffre ? Dois-je vivre en permanence avec le mot « régime » et les privations qu’il implique ? Bref, ce discours je l’ai déjà pensé-ressenti-vécu-déploré maintes fois et j’en suis toujours au même point apparemment (décidément, j’ai la tête dure pour retenir certaines leçons absolument existentielles). Voilà, en ce jour je déclare cesser de vivre au rythme de la sauce au yaourt parce que non vraiment, je suis en overdose laitière et ce n’est juste pas possible.
Note du soir : Surtout que personne ne perde espoir. J'ai des milliers de courriels en souffrance qui ne demande qu'une chose, que je daigne répondre, à l'instar des commentaires postés ici et puis je manque de temps. J'ai éperdument envie de lire mais là ce n'est point de temps que je manque mais plutôt de concentration. Bref je ne parviens toujours pas à conjuguer le verbe "s'organiser" au présent et je doute sincèrement qu'il s'agisse d'une question de temps que j'aurai (ou n'aurai pas) mais rien de grave finalement. Je ne me colle pas la pression, je ne me (re)ronge toujours pas les ongles (WAOH) et j'essaye de faire les choses à mon rythme (donc très très lentement).